Symboles bretons
Le triskell
Le triskell (dessin du haut) représente l'ensemble du monde
celtique. Les trois branches tournantes représentent un
tourbillon, où se mèlent la terre, le feu, et l'eau.
On a trouvé ce signe sur des monnaies celtiques en Europe
du nord, et même en Amérique.
La croix celtique
Ce symbole est proche de la croix orthodoxe. Le centre de la
croix est entouré d'un cercle. On la trouve surtout sur
les calvaires.
Le blason des ducs de Bretagne
Le blason des ducs de Bretagne était d'hermines
plein, et portait la devise Potius mori quam foedari,
ce qui signifie Plutôt mourir qu'être
souillé. Introduits par Pierre Mauclerc au XIIIè
siècle, ces symboles ne seront utilisés que sous
Anne de Bretagne.
On raconte qu'un jour en chassant, Anne de Bretagne vit une
hermine qui préféra la mort face à aux
chasseurs plutôt que de maculer son pelage en traversant
une mare de boue. Emue, la duchesse lui laissa la vie sauve, et
en souvenir de cet incident elle adopta la queue d'hermine comme
symbole.
Le Gwen-ha-du
Le Gwen ha du (Noir et blanc), a été
dessiné en 1925 par Morwan Marchal à la demande
du Parti National Breton. Les cinq bandes noires symbolisent
les cinq anciens évêchés de Haute-Bretagne
(francophones): Dol, Nantes, Rennes, Saint-Malo, et Saint-Brieuc.
Les bandes blanches symbolisent les évéchés
de Basse-Bretagne (bretonnants): Trégor, Léon,
Cornouaille, et Vannes.
Le champ d'hermines rappelle l'ancien blason des ducs de Bretagne.
Contrairement au drapeau français, on le porte à bout de
bras au dessus de la tête. Il est de plus le seul drapeau
au monde à ne pas comporter de couleur.
BZH
Les trois lettres BZH, contraction de Breizh (Bretagne),
représentent tout un symbole. En effet, il y quelques
années, certains bretons arboraient fièrement
ce sigle au dos de leur voiture. Mais l'Etat français
déclara cette pratique illégale, prétendant
que seul le pays d'origine avait le droit de figurer sur un
autocollant au dos des voitures. C'était sans compter
sur la pugnacité des Bretons, qui obtinrent gain de
cause au tribunal de Rennes. Depuis, il n'est pas rare de
voir un tel autocollant sur une voiture, même non bretonne.